Bonjour tout le monde,
Actuellement en voyage loin de Montréal, je prends le
temps de réfléchir un peu et de faire le point; je pense à mon été, aux émotions
multiples que j’ai pu ressentir et à certains moments précieux qui me sont
restés en mémoire. Je pense à une semaine en particulier, lors de laquelle deux
amies du Nord sont venues me rendre visite en Auvergne ; je n’étais pas au
meilleur de ma forme à leur arrivée, mais en l’espace de quelques jours en leur
compagnie j’ai eu l’impression de regagner du terrain sur la vie. L’une d’entre
elles, qui se reconnaitra sûrement, est restée une bonne semaine et a découvert
ma région avec délicatesse, avec les yeux grands ouverts, sans attente
particulière autre que celle de se sentir bien, de se savoir dépaysée et de
prendre du plaisir. J’ai trouvé ça absolument merveilleux.
J’ai profité de sa présence pour moi-même prendre des
vacances, et du coup du repos, et découvrir des lieux tous près de chez moi qui
m’étaient alors inconnus. C’est drôle cette sensation de surprise lorsqu’on
réalise l’extraordinarité des choses auxquelles on avait jamais vraiment porté
attention ! Grâce à cette amie formidable, j’ai pris le temps : le temps de m’ouvrir à mon environnement, le
temps d’apprécier la nature, qui me manque vraiment quand je suis à Lille ou dans
n’importe quelle autre ville, le temps d’écouter le silence, de sentir tous mes
poils se hérisser au moment d’être enveloppée dans celui-ci, le temps de goûter
à la chaleur douce du soleil de fin de journée et le temps de m’écouter et d’écouter
mon corps…
Pour la première fois en 22ans, j’ai pris le temps de
regarder un coucher de soleil du début à la fin, et ce, juste au-dessus de chez
moi. On n’imagine que trop peu l’importance de ces instants d’éternité où l’on
fait un retour sur soi-même, où on plonge dans la mélancolie au point de sentir
des larmes perler sur le bord de nos yeux. Je me dis que si je n’ai jamais pris
ce temps-là, c’est probablement parce que j’étais trop effrayée de découvrir
cette tristesse, cette nostalgie enfouie en mon être.
Je suis une lâche.
Ou
seulement une enfant de la mondialisation.
C’est dur de vivre dans un monde en constant mouvement, un monde qui va
trop vite, un monde qui n’a pas le temps et ne nous en accorde pas.
En montrant les recoins de ma ville et de ses alentours à
mon amie, en voyant ses expressions de joie splendide et en l’écoutant vanter
le bonheur de se sentir aussi petite face à la grandeur, et aussi dépaysée, j’ai
fini par me placer de son côté. J’ai été moi-même agréablement surprise par
tout ce que je voyais et dépaysée par mon propre univers.
C’était comme partir
en voyage tout en restant chez soi.
C’était exceptionnel. Comme quoi on va chercher bien loin
des trésors qui parfois se trouvent sous nos yeux ; il suffit juste de l’œil affuté d'un bon ami pour nous le faire réaliser!
Crédit Photos: Bérénice. |
Continuez à vous émerveiller dans votre quotidien surtout que les merveilles ne sont pas loin!
KEEP SMILING :)
Clarisse.
KEEP SMILING :)
Clarisse.
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