vendredi 2 octobre 2015

Montréal VERSUS Clarisse #1



Bonjour à toutes et à tous,

J’espère que vous vous êtes remis de vos émotions par rapport à mon dernier article ; je suis consciente d’avoir remué deux trois esprits, et je profite de cette nouvelle publication pour remercier toutes celles et ceux qui ont pris le temps de m’écrire, soit pour partager leur propre expérience, soit pour me soutenir, soit juste pour discuter. Ça m’a beaucoup touchée, alors merci du fond du cœur.

Depuis mon arrivée, j’ai quand même eu l’occasion d’en prendre plein la vue et de m’en prendre plein le visage par Montréal, qui m’a montré pas mal de ses recoins. En échange universitaire ici, j’ai eu l’occasion de me perdre (presque à chaque fois) dans les couloirs de l’UQAM (ou Université du Québec à Montréal, pour ceux qui ne savent pas) qui n’est pas la plus belle de toutes les universités que j’ai vues –surtout lorsqu’on pense aux merveilles que sont le King’s et Sainte Catherine à Cambridge- mais qui, je dois bien l’admettre, est monumentale. Je ne la trouve pas belle, mais paradoxalement je m’y sens assez bien.
J’apprécie mes cours, j’apprécie mes professeurs et mes camarades. J’aime tout l’espace intellectuel dans lequel on a la chance d’évoluer et la place que le système universitaire laisse à la création. 


Montréal : 1. Clarisse : 0.

En dehors de mes heures de cours, je me suis aussi baladée ; du côté du vieux port, lors de mon second week-end ici, pour participer au Poutine Fest, ou festival du plat Québécois par excellence : la Poutine, cet amas de frites sur lequel on déverse une sauce brune, un peu sucrée, et des dés de fromage inconnu. La poutine avait toutes sortes de formes, BBQ, viande, poisson, végé, thaï, à l’italienne, et chaque food-truck avait sa spécialité. J’ai d’abord gouté à la standard avant d’en manger une thaï. C’était plutôt bon, pas le genre de choses que je mangerai tous les jours mais une fois de temps en temps, c’est sympathique, quoique SUPER GRAS !


Montréal VS Clarisse : EX AEQUO.

Un peu plus tôt je parlais du côté monumental de la Fac, et bien figurez-vous qu’ici, tout l’est un peu ; j’ai découvert, emmenée par mon amie Mathilde, l’Oratoire Saint Joseph, situé derrière le Mont Royal, au Nord du Montréal que j’ai pris l’habitude de parcourir. Cet oratoire est une sorte de grosse église, en fait la plus grande du Canada –quand je dis grosse ou grande, je pèse mes mots, sérieux, elle est gigantesque- et c'est lieu de pèlerinage dédié au « père » de Jeezz (ou Jésus, pour les intimes) et le point de rendez-vous pour les étrangers souhaitant connaître la vie et l’œuvre du frère André. Bon. Qu’on se le dise, esthétiquement parlant, je n’ai pas été séduite du tout, du tout, du tout. C'est une espèce de bâtisse gargantuesque, surplombée d'une coupole; à l'intérieur, rien d'exceptionnel si ce n'est, encore une fois, l'immensité: la hauteur des plafonds, la largeur de la nef, et le nombre incalculable de bancs alignés. Je ne suis pas vraiment adepte d'art contemporain et encore moins d'architecture moderne; et une fois dedans, je n'ai pas ressenti ce qui habituellement me touche dans une église. C'est probablement mon chauvinisme qui ressort; désolée, mais la cathédrale de MA ville a été élue seconde au classement des plus beaux monuments de France, donc l'oratoire de ce bon vieux Joseph, pfff... hors compétition !
Trop de gris, trop de grandeur, trop de modernité, bref. Pas ma tasse de thé.
Je garde un souvenir positif toutefois, car la vue, une fois en haut était assez incroyable; et j'avoue avoir grandement apprécié le calme des hauteurs et la sensation de m'échapper, l'espace de quelques heures, à la vie citadine si rapide et bruyante...




En bref: Montréal VS Clarisse: EX AEQUO.

Je pense avoir encore beaucoup à découvrir, et ne perds pas espoir de tomber désespérément amoureuse de cet endroit un jour.
Je vous souhaite de vous émerveiller, vous aussi devant la beauté du monde.

Prenez soin de vous et n'oubliez pas,

KEEP SMILING :)

Clarisse.

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire